Bonjour à toutes et à tous,

Assez méconnu du grand public, Azzedine Alaïa (1935 – 2017) compte pourtant parmi les plus grands couturiers franco-tunisiens du XXe siècle. Reconnu pour sa maîtrise des techniques de coupe et d’assemblage, il réinventa la silhouette des femmes avec des lignes sculpturales et moulantes comme véritables odes aux courbes féminines.

Couturier, Alaïa se révéla également un collectionneur hors norme, devenant ainsi le premier garant du patrimoine de l’histoire de la mode du début du 20e siècle, avant même que les grandes maisons de couture ne se préoccupent comme aujourd’hui de leur mémoire.

Le Palais Galliera (Paris 16e) n’aura jamais si bien porté son nom de « Musée de la mode » , puisqu’il accueille actuellement 140 pièces exceptionnelles de la collection privée du couturier collectionneur (toutes prêtées par la Fondation Azzedine Alaïa). Un véritable voyage au pays de la mode à travers les époques…

Azzedine Alaïa, le couturier

Élève aux Beaux-Arts de Tunis où il est né, Azzedine Alaïa suit des études de sculpture avant de s’orienter vers la couture. À la fin des années 1950 il s’installe à Paris où il débute chez Christian Dior. Malheureusement il est renvoyé au bout de quatre jours ! Ce renvoi ne l’empêchera pas de conserver une profonde admiration pour le créateur dont il collectionnera de nombreux modèles.

En 1964 il crée son atelier de couture, rue de Bellechasse, à Paris. Il y développe une clientèle privée (parmi elle Greta Garbo, Arletty, les danseuses du Crazy Horse, Mathilde de Rothschild) et réalise des modèles pour le compte de plusieurs grandes maisons de couture, dont Yves Saint Laurent et Thierry Mugler.

Sa première collection (constituée d’à peine dix modèles) est présentée de façon intimiste dans son petit appartement en 1981, un choix qui contraste avec les défilés à grand spectacle des créateurs en vogue (période à retrouver dans l’article Mode années 80 : la grande mutation).

Sa réputation et ses créations arrivent outre-Atlantique l’année suivante. Il travaille avec les plus grands mannequins (Cindy Crawford, Naomi Campbell, Linda Evangelista), habille Grace Jones qui deviendra sa muse, ainsi que la chanteuse Tina Turner.

Les créations d’Azzedine Alaïa contrastent avec les vêtements oversize, aux épaules démesurées, parfois unisexes, des années 1980. Le corps de la femme le fascine (en particulier la chute des reins) et l’héritage de ses études de sculpture se retrouve dans ses robes sculpturales ultra moulantes. En 1984 il reçoit deux récompenses de la Fédération française de couture : « l’Oscar du créateur de l’année » et le « Prix spécial du jury » .

Dans les années 1990 le « plus petit des grands couturiers » , comme on le surnomme ainsi, se fait plus discret. Il conserve sa fidèle clientèle privée, mais refuse les postes de directeur artistique chez Madame Grès, Chanel ou encore Dior, afin de rester libre et indépendant.

En 2007 son lieu de travail rue de la Verrerie, dans le quartier du Marais à Paris, devient un lieu d’exposition et de mémoire avec la création de la Fondation Azzedine Alaïa. Ce dernier meurt accidentellement d’une chute dans un escalier en novembre 2017 et est enterré au cimetière de Sibi Bou Said en Tunisie.

Fondation Azzedine Alaïa, rue de la Verrerie (Paris 4e). Crédit photo @sylvie.delpech.

Azzedine Alaïa, le collectionneur

À la fermeture de la Maison Balenciaga en 1968, Azzedine Alaïa fait l’acquisition de tissus et de vêtements haute couture de la griffe espagnole. C’est alors qu’il prend conscience de la nécessité de préserver les patrimoines de la mode.

Année après année, il constitue une collection de plus de 20 000 pièces ! Il accumule les robes du soir qui le fascinent et les manteaux de jour, mais aussi des toiles à patrons et des documents rares, aujourd’hui les témoins des ateliers dont il chérissait la valeur et le travail.

Vêtements ci-dessus de g. à d. : Boué Sœurs (1923-1925), Jean Patou (1939), Cristóbal Balenciaga (1954-1955). Crédit photos @absolutelyfemme

Alaïa acquiert les créations de couturiers et couturières qui marquèrent la naissance de la haute couture au début du 20e siècle et dont les noms, parfois oubliés, sont inscrits dans les livres d’histoire de la mode. Parmi eux Madame Grès, Jean Patou, Paul Poiret, Madeleine Vionnet, Jeanne Lanvin ou encore Charles Frederick Worth.

Vêtements ci-dessus de g. à d. : Charles James (1950), Madame Grès (1943), Claire McCardell (années 1950). Crédit photos @absolutelyfemme

Vêtements ci-dessus de g. à d. : Adrian (années 1940), Jeanne Lanvin (1935), Busvine (années 1910). Crédit photos @absolutelyfemme

Azzedine Alaïa se procure les modèles haute couture ou prêt-à-porter des maisons qu’il admire comme Chanel, Christian Dior, Yves Saint Laurent, Courrèges, Nina Ricci ou Elsa Schiaparelli.

Ci-dessus de g. à d. : Elsa Schiaparelli, Yves Saint Laurent, Chanel. Crédit photos @absolutelyfemme

Sa collection s’étend jusqu’aux créateurs contemporains tels que Jean Paul Gaultier, Comme des Garçons, Alexander McQueen, Thierry Mugler et Yohji Yamamoto.

Ci-dessus de g. à d. : Vivienne Westwood, Christian Dior par John Galliano, Balenciaga par Nicolas Ghesquière, Yohji Yamamoto, Thierry Mugler, Jean-Paul Gaultier. Crédit photos @absolutelyfemme

Informations pratiques

Nom de l’exposition : Azzedine Alaïa Couturier Collectionneur.

Date : jusqu’au 21 janvier 2024.

Lieu : Palais Galliera, Musée de la Mode, 10 avenue Pierre 1er de Serbie, Paris 16e.

Accès : Métro ligne 9 – Iéna ou Alma Marceau.

Tarif : gratuit pour les moins de 18 ans, 13€ en tarif réduit, 15€ à plein tarif.

À savoir : Il est préférable de réserver son billet sur le site www.palaisgalliera.paris.fr (jour et créneau de visite). Comptez 1€ de plus pour frais de dossier en ligne.

Enfin sachez que le billet d’entrée est couplé avec deux autres expositions, à l’étage inférieure. Ainsi vous avez accès aux expositions La mode en mouvement et Les couleurs de la mode, dont je vous parlerai prochainement…


Pour l’heure, j’espère que vous aurez apprécié cet article sur Azzedine Alaïa. Connaissiez-vous le couturier ? Saviez-vous qu’il incarnait aussi ce collectionneur passionné, aujourd’hui considéré comme le premier garant du patrimoine de l’histoire de la mode ? Avez-vous déjà visité sa fondation, rue de la Verrerie, dans le 4e arrondissement de Paris ?

Dans l’attente d’échanger avec vous sur ce sujet, je vous souhaite une belle fin de semaine et vous donne rendez-vous pour un prochain article.

Anne

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Publié par :Absolutelyfemme

Bonjour, je m'appelle Anne. Je vis en région parisienne et suis active, épouse, maman, curieuse, touche à tout. C'est dans un esprit d'échange et de partage, mais aussi pour l'amour de l'écriture, que j'ai récemment décidé de créer un blog qui me ressemble avec mes inspirations mode et déco, mes voyages, mes recettes coup de coeur et des tutos Do-It-Yourself (DIY). Prenez le temps de visiter "Absolutelyfemme" et c'est avec grand plaisir que je vous y retrouverai. Bien à vous, Anne.

49 commentaires sur “Azzedine Alaïa, le couturier collectionneur

  1. Bonjour Anne. J’ai appris beaucoup de choses concernant ce couturier que j’appréciais beaucoup notamment pour ses cuirs mais pas que. Je ne savais pas qu’il était collectionneur ni qu’il avait claqué la porte à beaucoup d’offres qui auraient pu être alléchantes pour d’autres et cela pour rester libre. Toute la série des photos de ton article est superbe et sa collection impressionnante. Merci pour ce superbe article consacré à un artiste de talent. Je t’embrasse.

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    1. Un grand merci à toi pour ta fidélité et ta lecture, ça me fait chaud au cœur.
      Pour ma part je ne le connaissais que de nom. Cette exposition a donc été une belle occasion d’apprendre à le découvrir, mais aussi d’appréhender l’importance de son immense collection dont on ne voit ici qu’une infime partie… Passe une belle journée Marie, je t’embrasse.

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      1. Oui c’est ce que tu disais dans ton premier commentaire. Pour ma part les seules créations que je reconnais de lui sont les iconiques robes à capuche ultra moulantes portées par Grace Jones… Sauf qu’à l’époque je ne suis pas certaine d’avoir capté qu’elles étaient de lui. Il faut dire que dans les années 80 j’étais ado et loin des questions de haute couture ! Bisous Marie

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  2. Coucou Anne, je ne connaissais pas , c’est fabuleux, j’ai retrouvé des noms de la mode disparus, Lanvin, Patou. Je vais essayer de trouver une date avant la fin de l’année. Merci pour tes articles toujours très complets. Belle journée.

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    1. Merci beaucoup pour ta visite et ta lecture ! En effet on retrouve beaucoup de noms de couturiers ou couturières que l’on a connus (en ce qui me concerne que ma grande mère a connus). C’est en cela que la collection d’Azzedine Alaïa est importante comme garant de leur mémoire… Belle journée à toi

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  3. Jolie découverte que ce couturier dont je n’avais entendu que le nom !
    C’est un peu bête qu’il soit mort dans une chute d’escaliers .
    En tout cas ses réalisations et sa collection est magnifique.
    Je serais bien allée voir cette expo mais je ne pense pas être sur Paris à ces dates .
    Merci beaucoup Anne pour cet article et ces belles photos qui font rêver.
    Belle journée ! Gros bisous.

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    1. Coucou Jany,
      Oh oui moi aussi quand j’ai appris la façon dont il est mort, j’ai trouvé cela tellement dingue qu’il m’a semblé bon de le mentionner… Comme toi c’est un couturier que je ne connaissais quasiment pas ! Il faut dire aussi que, comme tu l’auras compris, il était d’une très grande discrétion ! S’il avait accepté les postes de directeur artistique qu’on lui proposait, cela aurait surement changé la donne…
      Gros bisous et merci à toi pour ta fidélité sur le blog ❤︎

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  4. Cette expo est juste sublime. J’étais plus qu’exciter de voir enfin plusieurs modèles de sa collection. J’en ai déjà vu mais là, les voir rassembler. j’e nai encore des frissons. Cela m’a notamment permis de voir des modèles de Claire McCardell. Ce que je rêvais depuis des années !
    Il faut aller aussi voir l’expo à la Fondation Alaïa qui est une « discution » entre lui et Mme Grès.

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    1. Merci pour ton retour, c’est une très belle expo en effet. C’est incroyable qu’il ait pu accumuler tant de pièces, et pas des moindres !!
      J’y ai vu des créations de créateurs que pour ma part je n’avais jamais entendu parler (j’avoue !), comme justement Claire McCardell, Adrian ou Charles James… Je compte bien aller un jour visiter sa fondation rue de la Verrerie et accessoirement me balader de nouveau dans mon ancien quartier 😉. Bonne soirée

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  5. Bravo Anne pour cet article que l’on lit comme un roman .
    Même s’il est assez peu connu du grand public,il était très apprécié des grands couturiers.Et même était très demandé.Mais comme tu le mentionnes il préférait agir en cavalier seul
    Ses robes sont magnifiques.er d’ailleurs nous ne voyons que des robes longues de soirée .
    Merci de nous avoir donné des informations sur ce grand couturier .
    Encore un bel article qui pourra rejoindre le projet que tu as en tête 😉
    Bisous

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    1. Merci beaucoup Corinne pour ton appréciation sur cet article.
      Il était effectivement très apprécié des maisons de couture et des mannequins ! Il a travaillé avec les plus grands modèles, avant même qu’elles soient mondialement célèbres ! Elles venaient défiler chez lui sans être payées, juste pour le plaisir de repartir avec des vêtements de sa griffe ! Il y aurait encore tant à dire sur ce couturier collectionneur hors norme !
      Moi un projet !? Quel projet !? Ah celui qui est au point mort depuis des mois !? LOL 😅😂
      Des bisous

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  6. Coucou Anne,
    J’en avais vaguement entendu parler, sûrement durant l’époque des mannequins vedettes des années 90 à moins que cela soit en rapport avec Tina Turner, mais j’ai du mal à me souvenir précisément. C’est triste de mourir comme ça, d’une chute dans les escaliers. L’accident domestique qui ne pardonne pas ! Sinon, je connais Sidi bou saïd, pour l’avoir visiter dans les années 90 ! J’en garde un joli souvenir.
    Gros bisous Anne et bravo pour ce bel article

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    1. Coucou Natie,
      Pareil pour moi, je ne me souviens pas trop avoir entendu parler de ce couturier dans les années 80-90, mais à cette époque mes préoccupations ne touchaient pas la mode; plutôt le bac, les études, les soirées étudiantes… Ceci explique sans doute cela ! 😉
      Moi aussi j’ai visité Sidi Bou Saïd et il n’y a pas si longtemps que cela, puisque c’était à Noël dernier ! Si j’avais su qu’Azzedine Alaïa y était enterré, je serais allée me recueillir sur sa tombe ! Mauvais timing si l’on peut dire…
      Merci à toi de venir me lire si fidèlement, je t’embrasse.

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  7. Coucou Anne,

    Je ne connaissais pas du tout ce couturier qui est vraiment mort bêtement !

    En tous cas il avait un énorme talent, cette exposition est magnifique ! De jolies créations !
    La chance de pouvoir y aller habitant près de Paris !

    J’ai contacté l’assistance Word, et j’ai réussi à débloquer le problème toute seule, moi qui est nulle en informatique ^^

    Des bisous et belle journée 😉

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    1. Bonjour Valérie,
      Mais oui, c’est vraiment une fin que l’on pourrait qualifier d’idiote et de tragique !
      Habiter Paris ou sa proche banlieue a certes des avantages, en tout cas sur le plan culturel !
      Bravo pour avoir réussi à débloquer le problème toute seule 👏🏻 J’ai régulièrement des message en privé d’abonné.e.s n’ayant pas de compte WP et m’informant qu’elles n’arrivent plus à laisser de commentaires… C’est très pénible pour tout le monde !
      Bonne journée à toi, bisous.

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  8. Bonjour Anne,

    Merci beaucoup de nous guider dans la visite de l’exposition Azzedine Alaia, qui pour moi n’était jusque là qu’un parfait symbole des belles années 80.
    Grâce à toi, j’apprends qu’il était aussi un grand collectionneur, pas seulement par la quantité impressionnante des pièces qu’il a accumulées, mais aussi par la qualité de ses choix.
    Merci encore.
    Je t’embrasse.
    Marie-Christine

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    1. Bonjour Marie-Christine,
      Un grand merci pour ton retour sur cet article.
      Azzedine Alaïa le couturier n’est pas si bien connu de tous, Azzedine Alaïa le collectionneur l’était encore moins.
      Si j’ai pu avoir, de prime abord, quelques doutes sur sa collection, cette exposition m’a permis de comprendre à quel point elle était riche (de par la variété et la beauté des pièces), mais aussi à quel point elle avait sa place et son importance en tant que témoignage de l’évolution de la mode.
      La prochaine étape pour moi sera de visiter sa fondation rue de la Verrerie…
      Encore merci à toi, je t’embrasse.

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  9. Bonjour Anne, notre commentaire a du se perdre en chemin…
    Oui, on se rappelle de ses belles créations drapées et les photos de ce petit bonhomme à côté des topmodels. Mais, ces beaux vêtements ne correspondaient ni à notre look ni à notre portefeuille 😉
    Merci pour cette visite
    et nous vous souhaitons un très beau weekend

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    1. Bonjour les filles,
      Apparemment il y a eu des bugs hier, car j’ai reçu plusieurs messages d’abonné.e.s comme quoi leur commentaire ne passait pas !? Il semblerait que WP marche de nouveau correctement aujourd’hui…
      Il est évident que ses magnifiques robes drapées moulantes ne correspondaient pas aux simples mortelles que nous sommes 😉. Il est également vrai que les top modèles dépassaient largement le couturier ! C’est pour cela que sa petite taille lui a valu le doux surnom de « plus petit des grands couturiers ».
      Un très bon week-end à vous également et merci pour votre fidélité qui me fait chaud au cœur.
      Prenez soin de vous

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  10. Bonsoir Anne,

    Je ne connaissais pas ce couturier qui a pourtant habillé les plus..grandes!
    Merci de nous retranscrire cette exposition, pour nous qui sommes trop loin de la capitale!
    On en apprend avec toi!^^
    Bisous et bon week end!

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    1. Avec plaisir Julie !
      J’aime retranscrire les expos que je vois pour mieux les partager avec vous, mais aussi parce que ce travail me permet de mieux comprendre ce que je vois ! Il arrive que je ressorte d’une expo en ayant l’impression de ne pas avoir tout retenu car trop de visuels et d’infos à assimiler d’un coup… Aussi écrire un article me permet de tout remettre en ordre et parfois de comprendre des choses que sur l’instant je n’avais pas saisies… si tu vois ce que je veux dire ! Bisous et bon week-end à toi

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  11. Hello,

    Voilà une bien belle découverte pour ce couturier et collectionneur que je ne connaissais que de nom.

    Ce devait être une personne extrêmement modeste, discrète de nature et sûrement éprise de liberté aussi, mais qui a cependant réussi le tour de force de se faire connaitre à l’international sans gros moyens financiers ni publicité. À l’apogée de sa renommée, il est même à contre-courant des tendances du moment, c’est dire l’étendue de son talent !

    Ces photos sont magnifiques, quel plaisir d’avoir accès à la culture et aux arts comme cela.

    Bisous et belle journée,
    Luanne.

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    1. Coucou Luanne,
      La justesse de ton commentaire montre que tu as bien cerné la personnalité et le talent de ce couturier collectionneur hors du commun.
      À l’heure où les couturiers en vogue des années 80-90 organisaient leurs défilés tels des shows à l’américaine à la vue de tous, Azzedine Alaïa présentait ses collections mode chez lui (sa chambre devenait cabine d’essayage et sa salle de bain loge de maquillage !). Cela montre en effet sa discrétion et certainement une grande timidité… ce qui n’a nullement empêché sa renommée à l’internationale !
      Je te souhaite un très bon week-end et te remercie pour ta fidèle lecture, je t’embrasse.

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  12. Une belle découverte! Comme beaucoup de tes lectrices, je ne connaissais que le nom sans savoir réellement ce qu’il avait créé et ce qui l’a rendu célèbre.
    Merci pour ce nouvel article mode!

    Bises
    Karine

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    1. Avec plaisir Karine !
      Je suis la première ravie d’avoir pu apprendre et comprendre son œuvre en tant que couturier, mais aussi en tant que collectionneur et garant du patrimoine de la mode… Encore une belle exposition !
      Je t’embrasse.

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  13. Coucou!
    Grâce à toi , j’ai pu apprendre et découvrir ce talentueux couturier Azzedine Alaia.
    Cette exposition plaira aux fans inconditionnels de la mode.
    Merci pour ce somptueux partage , si bien détaillé.
    Des bisous ma douce Anne

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  14. Hello Anne,
    Merci pour cet article, l’occasion de redécouvrir les magnifiques créations de ce grand couturier. J’aime particulièrement la période des années 80, comme tu t’en doutes, puisque c’est ma décennie préférée : Grace Jones et Tina Turner sont deux icones dont je me souviens bien ! Je trouve intéressant d’avoir exposé les vêtements d’autres créateurs qu’il avait acquis, ça apporte une dimension supplémentaire à son héritage : en effet, je ne savais pas qu’il était également collectionneur. Les 2 robes du costumier Adrian des années 40 sont un gros coup de cœur !
    Belle soirée, des bisous,
    Agnès

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    1. Coucou Agnès,
      En effet je sais combien les années 80 te sont chères !
      Pour ma part je connaissais très peu Alaïa, même si je me souvenais très bien de la fameuse robe à capuche de Grace Jones et des tenues qu’il a faites pour Tina Turner. Quant à Alaïa collectionneur, je t’avoue que j’ai découvert cette facette de lui lors de cette exposition ! Et quel collectionneur !!
      Merci d’être passée me lire, je t’embrasse.
      PS: moi aussi j’ai eu un gros coup de cœur pour les deux robes d’Adrian !

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  15. Je suis une grande admiratrice d’Azzedine Aleia. Il est incontournable.

    Qui ne connait pas la Robe de Tina Turner suspendu dans le vide d’un des piliers de la tour Eiffel. Quel shooting extraordinaire de Peter Lindbergh !

    J’avais vu l’exposition à la fondation Azedine Aleia. Hypnotisant. D’autant que le bâtiment est aussi magnifique.

    Merci pour ces superbes photos de cette expo au palais Galierie.

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    1. Peter Lindberg n’en était pas à son coup d’essai avec Tina Turner, il adorait photographier ces modèles dans le vide, une main agrippée à l’un des montants de la Tour Eiffel ou d’une structure métallique en plein New York. Un photographe de génie, je suis bien d’accord !
      Je n’ai pas encore été à la fondation Alaïa, elle est sur ma liste !
      Merci à toi pour ta visite, bon week-end.

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  16. Coucou Anne 🤩

    Merci pour ce bel article, je me suis régalée à sa lecture. Il est très complet et superbement documenté (en textes et photos 👌). Un excellent travail que tu nous offres dans ce beau partage.

    Comme beaucoup, je connaissais de nom ce grand couturier et quelques unes de ses magnifiques créations mais j’ignorais qu’il était ce grand collectionneur. Grâce à lui on peut (re)découvrir les superbes réalisations de couturier.e.s de génie, témoignages culturels indéniables…

    C’est une magnifique expo que tu as su nous faire partager, comme toujours, avec brio et talent !

    Je te souhaite une douce soirée ma chère Anne et t’embrasse affectueusement.

    Sylvaine 🌸

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    1. Merci beaucoup Sylvaine pour ton adorable retour. Je sais que beaucoup de mes lectrices n’habitent pas Paris ou la région parisienne, donc ce peut être un partage intéressant pour toutes celles et ceux qui aiment l’alliance mode et culture…
      Je te souhaite une très bonne fin de week-end, je t’embrasse ❤︎

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  17. Coucou Anne ! 🙂
    Merci beaucoup pour ce superbe article : j’aime tellement tous ces créateurs, et je trouve excellent toutes ces petites anecdotes, telles que le fait qu’il a claqué la porte de chez Christian Dior. Oui, non, pardon, il a été renvoyé au bout de quatre jours ! mdr
    Quel tempérament : j’adore !
    Je me souvenais de ces Muses, et surtout de l’une des scènes où Grâce Jones le prenait dans ses bras, le soulevant de terre !
    Quelle collection aussi : ne sont-ils pas somptueux tous ces vêtements ? Personnellement, je les trouve juste plus sublimes les uns que les autres.
    Encore merci pour ce plongeon dans le passé…oui enfin, pas si « passé » que ça hein ?!!! lol
    Je t’envoie de gros bisous doux et te souhaite une bonne semaine ❤
    Nathalie

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    1. Un grand merci à toi pour ce commentaire plein d’humour et de bonne humeur !
      Oh punaise, qu’est-ce qu’elles me paraissent loin les années 1980-90 !!
      J’ai l’impression que c’était au siècle dernier ! Le pire est que c’est ça en vrai…. Help ! 🤪
      Je suis ravie que tu aies apprécié ce retour dans le passé, que dis-je, au siècle dernier (histoire de bien enfoncer le clou, LOL !)
      Ce dont je me souviens de lui, ce sont les longues robes fluides sculpturales rouge ou noir que portait Grace Jones. Tout une époque au temps des vieux James Bond ! Gros bisous ma douce, bonne semaine à toi 😘

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      1. Hé oui, nous parlons bien du siècle dernier….dur dur !!! MDR
        Et merci de me rappeler ces James Bond de la Belle Epoque : Roger Moore, Sean Connery….oui, une bien belle époque ! 😉
        Gros bisou et bonne journée ma douce Anne ❤

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